viernes, 31 de octubre de 2014

BUENOS AIRES: pourquoi je t'ai tant aimée

BsAs, Baires, Buenos Aires, toi et ton singulier mélange: européenne et latine, toi et tes crises d’identité, pourquoi t’ai-je tant aimée?

Toi, et tes airs français, tes rues madrilènes, tes façades délabrées, tes magasins veillis et moisis. Toi et ton air décadent, provocateur, séducteur, jouant un tango avec mélancholie: tu deviens poète romantique lorsque tu te déguises en San Telmo le dimanche, faisant résonner tous types de musiques. Car tu es riche et infidèle en musique: tango dans ce coin de rue, guitare dans cet autre, folklore sur cette avenue, samba sur telle autre, moderne ou classique, tu accompagnes tes bons airs sonores et les rues de ton marché de sourires contagieux, de regards qui hypnotisent, d’une danse si sensuelle, la jambe levée, le talon haut.

Toi, qui joues avec tes habitants, double-jeu, double-face, leur offrant le plus grand des bonheurs, la plus belle des poésies, la plus romancée des cultures, et la pire des trahisons- tout est corrompu, donne-moi ton argent, on te coupe l’électricité.

Toi, qui possèdes les plus beaux hommes de la terre et les femmes les plus charmantes; tu es pourtant si chaotique et bruyante, polluée et fatigante… mais qu’est ce que tu sais faire plaisir, le long du puente de la mujer à Puerto Madero, des chics rues de Palermo, des avenues de Recoleta.
Avec tes concerts dans des hangars, tes oeuvres d’acrobaties, artiste hippie voulant être chic, tu envoûtes et tu réjouis.
Tu cultives ainsi l’amour et la haine, abritant tant d’artistes, de poètes, de chanteurs et de rêveurs, révoltés, musicaux, qui ne souhaitent qu’une chose, te quitter, te laisser, mais en sont incapables, tellement tu sais les séduire, de tes airs charmants et chaleureux.

Toi, et ton idiosyncrasie, et tes habitants généreux, qui m’accueillent dans leurs familles comme une nouvelle fille, qui m’ouvrent les portes pour entreprendre encore une psychanalyse, psychanalyse autour d’une pizza et d’un verre de vin, qui dure l’instant d’une soirée, mais se prolonge toute une vie. Toi, avec ton écoute généreuse, citadine où naissent les idées et meurent les peurs: ici tout est possible, il suffit d’inventer, il suffit d’y penser.

Toi, débrouillarde et travailleuse, avec ton humour cynique, ironique, un peu comme Mafalda, ton côté absurde, ta politique incompréhensible. Grande, intense, puissante, intuitive, belle et photogénique, perturbée, poétique, bohémienne, contestataire et contrastée. Toi, sincère et douloureuse, réaliste et prévoyante. Toi, et La boca, pittoresque et colorée. Toi et San Telmo, joyeuse et animée les dimanches, inquiétante la nuit. Toi et Palermo, tes cafés enchantés et boutiques pour femmes, tes librairies, tes musées. Toi, et le centre, et Puerto madero, et la Recoleta; et tes taxis qui font des tours, et tes bars cachés, et tes avenues, et tes empanadas, asados, pizzas, pastas, dulce de leche, cafés éternels, limonades au gingembre, et….

Toi, tes émotions, ton amitié. Toi, tes rencontres, tes bonnes gens, et tes bons airs. Toi, qui m’a attrapée et possédée pendant 2 semaines, toi qui ne me laissaia pas partir. Toi, que j’ai eu du mal à quitter.
Toi, parce qu’il y aura toujours d’autres lundis à Buenos Aires- Oui, TOI ! Voilà pourquoi je t’ai tant aimée.
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Buenos Aires: porqué tanto te amé.

BsAs, Baires, Buenos Aires, vos y tu singular mezcla: europea y latina, vos y tus crisis de identidad, ¿porqué tanto te amé?

Vos, y tus aires franceses, tus calles madrileñas, fachadas deshechas y tiendas antiguas. Vos y tu aire decadente, provador, seductor, tocando un tango con melancolía: te volvés poeta romántica cuando te vestís de san telmo los domingos, dejando que suenen todos tipos de música. Y es que en música, sos rica e infiel: tango en esta esquina, guitarra en esta otra, folklore en esta avenida, samba en tal otra, moderna o clásica, acompañás tus buenos y sonoros aires de contagiosas sonrisas, de miradas que hipnotizan, de una danza tan sensual, la pierna levantada, el tacón alto, la mirada grave.

Vos, que jugás con tus habitantes, doble juego, regalándoles la mayor felicidad, la más bella de las poesías, la más romántica de las culturas, y la peor de las trahiciones- todo está corrupto, dame tu dinero, te cortamos la electricidad.

Vos, porteña, que posées los hombres más guapos de la tierra y las mujeres más encandatoras, sos tan caótica y ruidosa, contaminada y cansadora… pero cuánto sabés regalar, en el puente de la mujer en puerto madero, en tus lindas calles de palermo, en las avenidas de la recoleta.
Con tus conciertos en hangares, tus obras de acróbatas: artista hippie queriendo ser chic, envolvés y encadilás.
Así cultivás el amor y el odio, albergando tantos artistas, poetas, cantantes, soñadores, revoltados y musicales, que solo desean dejarte, abandonarte, pero son incapaces de hacerlo, dejándose seducir por vos, porteña, con tus aires cálidos y encantadores.

Vos, y tu idiosincrasia, tus habitantes generosos, que me acogieron como a una hija, que me abrieron las puertas de sus casas para iniciar otro de tantos psicoanálisis, psicoanálisis compartiendo una pizza y un buen vino, el instante de una noche, pero que se prolonga toda una vida. Vos, con tu escucha generosa, urbanita donde nacen las ideas y mueren los miedos: aquí todo es posible, solo hay que inventarlo, solo hay que pensarlo.

Vos, desenvuelta y trabajadora, con tu humor cínico, irónico, un poco como Mafalda misma, tu absurdidad, tu política incomprensible. Grande, intensa, poderosa, intuitiva, bella y fotogénica, perturbada y poética, bohemia, inconformista y contrastada. Vos, sincera y dolida, realista y previsora. Vos y La Boca, pintoresca y colorada. Vos y San Telmo, jovial y animada los domingos, inquietante en la noche. Vos y Palermo, sus cafés encantadores, tienditas, librerías y museos. Vos y el centro, Puerto Madero, la Recoleta, y los taxis que dan vueltas, y los bares escondidos, y las avenidas, y las empanadas, asados, pizzas, pastas, dulce de leche, cafés eternos, limonadas al gengibre y…

Vos, y tus emociones, y tu amistad. Tus encuentros, tu buena gente, tus buenos aires. Vos, que me atrapaste y me poseíste durante dos semanas. Vos, que no me dejabas irme. Vos, de donde me costó irme.

Porque siempre habrán otros lunes en Buenos Aires- sí, VOS, por eso tanto te amé.

http://www.ciudadculturalkonex.org
http://fuerzabruta.net
http://pablomerletti.bandcamp.com
http://fernandezfierro.com
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
San Telmo © 2014 Julie Cayrol
Diana © 2014 Julie Cayrol
Convento en BsAs © 2014 Julie Cayrol
Centro comercial © 2014 Julie Cayrol
Centro comercial © 2014 Julie Cayrol
El centro © 2014 Julie Cayrol
El centro © 2014 Julie Cayrol
El centro © 2014 Julie Cayrol
El centro © 2014 Julie Cayrol
El centro © 2014 Julie Cayrol
El centro © 2014 Julie Cayrol
Recoleta © 2014 Julie Cayrol
Recoleta © 2014 Julie Cayrol
Recoleta © 2014 Julie Cayrol
Plaza de Mayo © 2014 Julie Cayrol
Cafe© 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol
Palermo © 2014 Julie Cayrol

jueves, 23 de octubre de 2014

CAFAYATE, MENDOZA. Va de Bacchio.

Le voyage à Cafayate nous fît traverser la merveilleuse Quebrada de las Conchas, dans un bus de ligne, assises par terre, entourées de petits enfants andins, de leurs très jeunes mamans et de leurs papas allongés à même le sol. On discute avec les regards, on se sourie. Ce bus, porteur d’un silence monotone rompu seulement par le ronronnement du moteur, était pourtant inondé de chaleur humaine, de regards bavards et de sourires complices.

Cafayate, connu pour son vin blanc, le Torrontés, est un petit village tranquille du nord ouest argentin, où il fait bon, chaud, et où la place ombragée rappelle à juste titre le Sud de la France, où les gens vont doucement. Bref, un petit village où il fait bon vivre. Le coup de coeur instantané nous amènerait à y rester un peu. Et… le hasard (je vous jure, ce fût le hasard!) ferait que nous y soyions en pleine semaine du Torrontés, ce qui explique surement pourquoi les journées furent emplies de dégustations et de visites de ‘bodegas’, en goûtant à de délicieuses empanadas parsemées et fourrées aux mélodies et flûtes andins. Une belle ballade à la Quebrada de las Conchas complèterait notre itinéraire dans les montagnes rouges du nord ouest argentin.
S’ensuivit le trajet à travers Tafi del Valle, ses cactus, ses routes sinueuses, son vert si plein d’espoir, pour atteindre Tucuman, puis Mendoza, non sans douleur et  nostalgie- le retour à la ville serait très dur après tant de nature.

Le séjour à Mendoza fût pour nous comme une ballade au printemps. Agréable, douce, calme, et nonchalante- parfois à pied, parfois à vélo. Cette ballade s’accompagnerait de plusieurs dégustations de vin, dans différentes bodegas, les unes plus sophistiquées que les autres, les unes plus familiales que les autres. Des jours passés en société avec des mendozinos qui nous traiteraient comme des princesses et nous feraient découvrir leur ville et ses alentours; des amis qui nous inviteraient à un asado ‘commun’ qui serait le plus beau des luxes et la plus généreuse des invitations; des après-midi tardifs avec des producteurs de vin qui partageraient leur passion avec générosité et nous feraient sentir comme chez nous. 

Ce qui nous a le plus plu: A Cafayate, La Casa de las Empanadas, l’hôpital local (et oui, petit accident!) et ses médecins de garde qui ramènent les patients en voiture le soir. A Mendoza, Mr Hugo et ses vélos, , les bodegas aux alentours de Mendoza–notamment Mevi et Decero-
Mais partout: le vin, les empanadas, le vin et aaah… le vin !

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El viaje a Cafayate nos hizo atravesar la maravillosa Quebrada de las Conchas, en un autobús de línea, sentaditas en el suelo, rodeadas de niños andinos, de sus jóvenes madres, y de sus padres discretamente acomodados en el suelo detrás del último asiento. Ese autobús –cuyo silencio solamente era interrumpido por el ronroneo del motor- rebosaba de calor humano, de miradas que conversaban y de cómplices sonrisas. Ese autobús sería una memorable lección sobre la humanidad.
Cafayate, famoso por su vino blanco, el Torrontés, es un pueblito tranquilo del noroeste argentino, donde el tiempo soleado y cálido, la plaza principal y sus terrazas a la sombra recuerdan el Sur de Francia. El flechazo instantáneo nos llevaría a quedarnos un poquito, y el azar –os juro que fue el azar- hizo que llegásemos en plena semana del Torrontés. Probablemente ese dato contribuyera a explicar porqué nuestros días se llenarían de degustaciones y de visitas de bodegas, de probaditas a deliciosas empanadas con sabor a flautas y cantos andinos en las pequeñas peñas del pueblo. Un hermoso paseo por la Quebrada de las Conchas completaría nuestro itinerario en las bellas montañas rojizas del noroeste argentino. El trayecto seguiría a través de Tafí del Valle, sus cactus, sus carreteras tortuosas, su verde tan lleno de esperanza, para llegar a Tucumán, y Mendoza- no sin dolor y nostalgia- la vuelta a la ciudad se hizo dura tras tanta naturaleza.

La estancia en Mendoza sería como un paseo. Un paseo en primavera, agradable y suave, tranquilo y dulce- a veces caminando, a veces en bicicleta. Ese paseo se acompañaría de degustaciones de vinos en diferentes bodegas, algunas más familiares que otras, más sofisticadas. Nos dejamos guiar por los mendozinos que nos trataron como princesas, haciéndonos descubrir Mendoza y sus alrededores; pasando tiempo con amigos que nos invitaron a asados ‘comunes’- el más bonito de los lujos y la más generosa de las invitaciones; tardías tardes con productores de vino que nos compartieron sus pasiones con generosidad y nos hicieron sentir como en casa.

Lo que más nos gustó: En Cafayate, La Casa de las Empanadas, el hospital local -pequeño accidente doméstico!-, sus médicos de guardia que llevan a sus pacientes a casa cuando es de noche.
En Mendoza, Mr.Hugo y sus bicicletas, las bodegas alrededor de Mendoza, sobre todo Mevi y Decero.       
Pero en todas partes: el vino, las empanadas, el vino y aaah… el vino !
©2014 Julie Cayrol. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Diana.
©2014 Julie Cayrol. Mendoza

©2014 Julie Cayrol. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Bodegas Mevi. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Bodegas Mevi. Mendoza 
©2014 Julie Cayrol. Bodegas Mevi. Mendoza
©2014 Julie Cayrol. Bodegas Mevi. Mendoza

©2014 Julie Cayrol. Bodegas Mevi. Mendoza

©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol.Cafayate.
©2014 Julie Cayrol.Cafayate. 
©2014 Julie Cayrol. Bodegas Nanni. Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate. 
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate. 
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate. 
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate. 
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate. 
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate.
©2014 Julie Cayrol. Quebrada de las Conchas, Cafayate