Era momento de salir de la
ciudad. Con unas amigas "cachacas" (cachaco= de Bogota), salimos
lentamente hacia el norte, pasando por varias provincias: Cundinamarca, Boyocá,
Santander y finalmente, Magdalena. Pararíamos primero en Ubaté, famoso por sus
quesos, en Chiquinquirá, por su iglesia, y en Raquirá, por sus hamacas de
colores. Dormimos en Villa de Leyva, un hermoso pueblito blanco que de alguna
manera parece un pueblo andaluz, con sus balcones y sus rejillas, a unos casi
2000 metros de altura, de noches frescas pasadas en la plaza principal tomando
vino o cerveza, la que dicen que es la mayor plaza de latinoamérica. El segundo
pueblo más visitado después de Cartagena, no es ninguna sorpresa encontrarse
allí con los argentinos nómadas, bajo todas sus variantes : Pablo, el que da la
vuelta al mundo en bici desde hace 12 años, Ernesto, el que hace shows tocando
la guitarra para ganarse la plata, y a los arrebatados del
swing, un genial grupo de swing del que os dejo una muestra. Fue una noche bien
chévere ante tanta mezcla de viajero y colombiano- un ambiente hippioso que
recordaba a San Cristobal, en México. Un primer contacto con los pueblos de
Colombia, su encanto, y sus habitantes tan relajados.
Al día siguiente seguimos nuestra
ruta, bajando carreteras con curvas en autobús y pasando por paisajes áridos
montañosos que de pronto se volvían más frondosos. Nos quedamos en San Gil, pueblito
famoso por sus deportes de aventura, rafting y paragliding- no estaban los
ánimos para tanta adrenalina. Preferimos gozar de la tranquila plaza ahumada y con olor a asado, del simpático ambiente que le daba los niños comiendo
mazorcas de maíz u helado de arequipe. La verdad, la verdad, San Gil de bonito
tiene poco, como dicen hasta los de allí, pero se come un aguacate delicioso, y
unas ensaladas de fruta bien baratas en la barra del Mercado. Y en buseta se
llega enseguida a Barichara, un hermoso pueblo de los colores de la tierra,
rojizo, verde y blanco, tranquilo como ninguno, silencioso, y con patios lindos
llenos de flores. Bueno, tranquilo hasta que decidimos meternos en el bar de
donde salía la música- corridas mexicanas pero version colombiana-, y allí, en
un especie de patio, nos dejamos invitar a cervezas por los pueblerinos que
jugaban al tejo (un especie de petanca local), asegurando que mis ojos
parecían dos esmeraldas, y que irían a visitar a Andrea a México. Lo mejorcito del pueblo: esa tarde de cervezas.
Esa noche saldríamos para
Mompox, el pueblo que inspiró a Gabriel Garcia Marquez en Cien Años de Soledad, pueblo en el que nos encontramos ahora. Esa aventura, os la dejo para el siguiente capítulo. Las fotos de Villa de Leyva, vendrán más tarde, que en Mompox la conexión es mala !
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Il etait temps de quitter la
capitale.
Nous sommes actuellement en
route pour la côte caribéenne, à Mompox, le petit village qui a inspiré Gabriel Garcia Marquez dans Cent Ans de Solitude.
Mais bien avant d’arriver ici, nous
avons parcouru doucement plusieurs provinces depuis Bogota: Cundinamarca,
Boyoca, Santander et enfin, Magdalena. Un premier aperçu des villages
colombiens et surtout, de l’humeur relâchée de ses habitants.
La route nous mènerait d’abord à Ubaté, patelin connu pour ses fromages, à Chinquiquira, dont l’eglise domine tout le village, puis à Raquira, village décoré de hamacs de toutes les couleurs, avant d’atteindre Villa de Leyva, qui nous
accueillerait le temps d'une nuit. Villa de Leyva, petit village
blanc plongé au fond d'une vallée, ressemble un peu, beaucoup même, à un village typiquement
andalou, où les vieilles dames prennent l’air devant leur portail en fer forgé,
et où les balcons en fleurs offrent généreusement un peu d’ombre aux passants.
Notre (fraîche! on est à 2000 mètres d'altitude) nuit fut remplie de belles rencontres – peu étonnant, étant
donné que Villa est le deuxième lieu le plus visité après Cartagena-. La
nuit, la place principale -la plus grande d’Amérique latine, dit-on -, est
inondée d’un mélange de voyageurs et de locaux qui boivent de l’aguardiente ou
de la bière. Pas surprenant non plus donc, d’avoir croisé plus d’un argentin nomade,
sous toutes leurs formes: Pablo, qui fait le tour du monde à vélo
depuis 12 ans, Ernesto, qui fait des shows de guitarre depuis 3 ans afin
d’atteindre le mexique, ou encore los arrebatados del swing, un groupe
sympathique dont la musique réjouissait tous les flâneurs..
Le lendemain, un bus nous
transporta à travers de sinueuses routes de montagne, traversant un paysage aride
qui deviendrait de plus en plus humide, pour atteindre le village de San Gil,
au pied de la cordillère, connu pour le rafting et autres sports de
montagne. Notre activité (passive!) fut plutôt la même que celle des villageois: profiter de la place
principale enfumée et dont l’odeur me rappelait les barbecues américains de
mon frère, et voir passer les enfants souriants, glace à la main. San
Gil, les habitants le disent eux-mêmes, n’est pas si beau en soi, mais plutôt
chaleureux. Son
voisin, Barichara, à trois quarts d’heure en bus (la salsa accompagne, toujours !), est un magnifique et
silencieux petit village, peint en blanc, rougeâtre et vert, tout comme la couleur
de la terre alentour. Les enfants à la sortie des classes sont aussi charmants que les petits patios des villas, mais
pas autant que les personnages qui firent de notre après midi un moment
mémorable: quelques villageaois dans une cour transformée en bar, qui jouaient
au tejo, une sorte de pétanque locale, au son de la musique de la région, et
nous invitaient à quelques bières en assurant que mes yeux ressemblaient à deux émeraudes et qu'ils iraient rendre visite à Andrea au Mexique. Dragueurs, ces colombiens !
Le reste des photos viendront plus tard, la connexion ici à Mompox étant très mauvaise !
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